La femme de ménage du regretté Ch. Fall, dont le corps a été exhumé et incinéré à Kaolack, se confie à L’Observateur. “Pendant ses derniers instants, quand il a senti la maladie (le diabète) le dominateur, il a quitté sa résidence à Ndangane pour rejoindre celle de sa mère à Sara, où il est finalement décédé”, raconte dame Camara.
La proche du présomption homosexuel ajoute que Ch. Fall a fait “un rêve étrange” dans lequel “il a vu un chien dépecé avec lequel il se disputait avec sa mère”. Il lui a confié qu’il ne survivrait pas, et, conscient de son destin imminent, il a exprimé son souhait d’être inhumé à son domicile à Ndangane après son décès. Cependant, ses voisins s’y sont opposés.
Ce récit souligne les derniers moments de Ch. Fall, marqués par la douleur de la maladie et son désir de repos éternel à proximité de sa résidence d’origine. Malheureusement, ses dernières volontés ont été contrariées, suscitant des questions et des spéculations quant aux circonstances de sa mort et de la crémation ultérieure de son corps à Kaolack. La dame Camara nous offre un aperçu unique de l’histoire qui entoure cette tragédie, laissant place à de nombreuses interrogations sur les motifs et les enjeux qui entourent ce décès controversé.