Une fois de plus, la Cité Mixta se retrouve au centre de l’attention. Ce quartier, niché derrière le stade Léopold Senghor, consolide progressivement sa réputation en tant que plaque tournante de la débauche et des activités criminelles diverses.
Dans son édition de ce jeudi, le journal Libération rapporte que la brigade de recherches de la section des mœurs du commissariat de Dakar a récemment appréhendé un groupe de jeunes filles qui pourraient être impliquées dans la prostitution clandestine. Ces femmes, dont le nombre et les identités ne sont pas précisés, ont été appréhendées en même temps que leur gérante, Y. Diémé, âgée de 31 ans.
Selon la même source, les personnes impliquées ont été découvertes dans un immeuble de trois étages. Elles proposaient leurs services via un site internet dédié, notoirement connu, ainsi que sur TikTok. Libération précise que leurs publications, conçues pour inciter les internautes à les contacter, comportaient des photos provocantes accompagnées de légendes à caractère pornographique.
Cette affaire soulève des inquiétudes quant à la croissance de la prostitution en ligne et des activités illégales dans la Cité Mixta. Les autorités locales semblent être déterminées à lutter contre ces phénomènes, mais la bataille pour rétablir l’ordre dans ce quartier semble loin d’être gagnée, alors que la réputation de la Cité Mixta en tant que lieu de débauche et de trafics illicites persiste au fil des années.