Pape Ibrahim Guèye, également connu sous le nom de Papito Kara, a trouvé la mort à bord d’une pirogue lors de son voyage vers l’Espagne. Très célèbre sur les réseaux sociaux avec près de 150 000 abonnés sur Facebook, cet activiste était réputé pour sa revue de presse satirique, dans laquelle il critiquait fréquemment le pouvoir en place. Ses activités lui avaient valu une arrestation pour diffusion de fausses nouvelles, et bien qu’il ait été libéré sous contrôle judiciaire, il continuait de mobiliser l’attention des autorités.
Le 24 octobre, il a pris le départ depuis Kayar en direction de l’Espagne. Malheureusement, il a succombé au froid en cours de route. Dans une interview publiée ce mercredi dans Source A, le responsable de la communication de Pastef, El Malick Ndiaye, a réagi à la disparition de ce jeune homme de 31 ans. Il a déclaré que le parti n’était pas informé de son départ et qu’ils ont appris son décès en même temps que le public. Selon Ndiaye, Papito Kara était apparemment traqué, mais le parti n’était pas au courant de cette situation avant son voyage.
El Malick Ndiaye a souligné que Papito Kara n’avait pas préparé son voyage de manière adéquate, partant à la hâte et ne prenant pas les précautions nécessaires contre le froid intense. Il a également regretté le fait que Kara ait été confrontée à des problèmes juridiques en raison de sa revue de presse satirique, affirmant qu’il n’aurait jamais dû se retrouver en prison pour cette raison.
