Ousmane Samba, un homme d’environ 30 ans, a été jugé devant la Chambre criminelle pour des accusations graves, notamment de meurtre, de viol, de séquestration suivie de mort, de pédophilie et de détournement de mineure. Le verdict de son procès sera rendu le 2 août prochain, mais le procureur a déjà requis la réclusion à perpétuité contre lui. Les faits concernent la victime F.B., une jeune fille de 14 ans au moment des événements. Les circonstances précises de sa mort sont floues car l’accusé a donné plusieurs versions de l’histoire, toutes plus choquantes les unes que les autres.
Selon la première version d’Ousmane Samba, qu’il a donnée aux enquêteurs après s’être rendu de son propre chef à la police après le meurtre, il aurait eu une altercation avec la victime et l’aurait étranglée jusqu’à ce qu’elle meure. Il a affirmé que le mobile était la vente du téléphone portable qu’il lui avait offert à F.B. pour 9000 francs CFA, ce qui aurait suscité sa colère. Selon ses dires, F.B. était alors sa petite amie et avait entretenu des relations sexuelles avec lui.
Devant le juge d’instruction, l’accusé a donné une autre version de l’histoire. Il a déclaré que le jour du drame, vers 14 heures, il avait aperçu F.B. depuis la porte de chez lui. Il l’a entraînée dans sa chambre et lui a proposé une relation intime, mais elle a refusé. Il a alors forcé la jeune fille à avoir des relations sexuelles avec lui et l’a étranglée lorsqu’elle a tenté de s’échapper.
Lors de son procès, l’accusé a encore modifié son histoire en affirmant que F.B. avait accepté d’avoir des relations sexuelles avec lui. Après l’acte, elle a voulu partir précipitamment, mais il lui a suggéré d’attendre un moment que les fidèles revenant de la prière du vendredi se dispersent. L’adolescente a refusé et a essayé de quitter la pièce. Il l’a alors étranglée jusqu’à la mort.