La 50e édition des Assises de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UIPF) s’est conclue le jeudi 11 janvier à Dakar. Madiambal Diagne, Président de l’UPF, a accordé un entretien à Seneweb pour dresser le bilan de cet événement marqué par la présence du chef de l’État et du Premier Ministre. Diagne s’est félicité du record de participation, avec 43 délégations et 200 journalistes étrangers rejoignant leurs homologues sénégalais. Les discussions ont porté sur la paix, la sécurité, et le rôle des médias dans ces dynamiques.
L’événement a été rehaussé par la conférence inaugurale du Président Fonseca du Cap Vert. La cérémonie d’ouverture présidée par le Président Macky Sall et la clôture par le Premier Ministre ont également marqué ces assises. Diagne exprime sa satisfaction quant au dynamisme des journalistes présents, soulignant l’engouement envers le Président Macky Sall et le Premier Ministre.
Concernant le discours d’ouverture du Président Sall, Diagne défend le franc-parler du chef de l’État. Il estime que la presse doit faire son autocritique et reconnaître la présence de brebis galeuses qui déshonorent la profession. Diagne critique la complaisance entre confrères et sœurs, soulignant que la presse doit avoir le courage de dénoncer les pratiques déviantes au sein de ses rangs.
L’interview aborde également l’affaire Babacar Fall, un journaliste dont les commentaires ont suscité des débats sur l’implication des hommes politiques dans la presse. Diagne défend la liberté des politiques d’investir dans les médias tout en soulignant que les journalistes ont le droit de choisir leurs engagements professionnels. Il condamne cependant les menaces et les injures, affirmant qu’aucune prise de position ne justifie de tels comportements.
En conclusion, Diagne affirme sa responsabilité en tant que dirigeant d’une organisation internationale de médias, soulignant l’importance du respect des critères éthiques et professionnels. Il insiste sur la nécessité pour la presse de maintenir son intégrité et d’accepter les critiques pour renforcer la démocratie et la liberté d’expression.