La relation entre Salif S. et sa sœur ne sera plus jamais la même après avoir réglé leurs comptes devant le tribunal des flagrants délits de Mbour. Salif S., un émigré, accuse sa sœur, Fatoumata S., du délit d’escroquerie portant sur 23 millions de francs CFA.
Salif, qui souhaitait acquérir des parcelles, envoyait régulièrement de l’argent à sa sœur pour l’achat de terrains, ignorant que celle-ci utilisait ces fonds à d’autres fins. À son retour au pays en 2023, Salif découvre que sa sœur n’a jamais effectué d’achat de parcelles malgré les 23 millions de francs CFA qu’il lui a envoyés. Les deux parties ont décidé de régler leur différend devant le juge.
À la barre, Fatoumata S. a accusé son ex-époux Mamadou W. d’avoir détourné l’argent que lui envoyait son frère, accusation que nie l’ex-mari, chargeant plutôt son ex-épouse d’avoir dilapidé l’argent de Salif S.
L’avocat de la partie civile, Me Sèye, souligne que “les remises d’argent ne souffrent d’aucun doute”, surtout que les prévenus avaient reconnu les faits lors de l’enquête préliminaire. Il réclamera des dommages et intérêts à hauteur de 30 millions de francs CFA. Le verdict est attendu le 5 mars prochain.