La question des mutilations génitales féminines (MGF) est une préoccupation majeure, mais il est également préoccupant de constater les conséquences de la sexualité précoce chez les jeunes. Selon les statistiques fournies par Fatimata SY, Secrétaire générale de l’Association sénégalaise pour l’avenir de la femme et de l’enfant (Asafe), 669 cas de grossesses précoces non souhaitées ont été reportés l’année dernière à Guédiawaye.
Ces chiffres présentent une réalité alarmante. Des enfants, dont il était imaginables qu’elles pourraient être enceintes, ont dû arrêter leurs études en raison de leur état. De plus, ces jeunes filles sont exposées à des infections sexuellement transmissibles, ce qui aggrave encore davantage la situation. Il s’agit d’une problématique très grave qui nécessite une attention urgente.
Les membres de l’Asafe soulignent l’importance d’une implication des médias, des collectivités territoriales et des élus locaux pour inverser cette tendance inquiétante. Une action coordonnée et concertée est nécessaire pour sensibiliser la société dans son ensemble et mettre en place des mesures préventives efficaces.
Les médias jouent un rôle crucial dans la diffusion d’informations éducatives et de sensibilisation. Ils peuvent contribuer à changer les mentalités en provoquant en avant les conséquences néfastes de la sexualité précoce et des grossesses non désirées chez les jeunes filles.