Le 1er juin dernier, à la suite des manifestations pour protester la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison dans l’affaire Sweet Beauté, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a été la cible d’une attaque violente. Des bâtiments ont été saccagés et incendiés, causant d’importants dégâts au campus social, aux locaux administratifs de l’université, ainsi qu’aux écoles et instituts présents sur le site.
Un peu plus de deux mois après cette attaque qui avait suscité l’indignation, la police a réussi à appréhender le présumé cerveau de cette agression. Selon le quotidien Le Soleil, qui rapporte l’information dans son édition de mercredi, il s’agit d’un individu du nom de M. T, âgé d’une trentaine d’années et résidant à Thiaroye et étudiant en Master 2 de géographie.
Initialement, lors de son interrogatoire, il aurait nié toute implication dans les événements qui lui étaient reprochés. Cependant, les éléments de vidéosurveillance de l’UCAD l’auraient ensuite compromis. Des images montrant M. T à la tête d’un groupe en train de perpétrer les actes incriminés lui auraient été présentées par les enquêteurs.
Selon les informations du Soleil, M. T fait face à des accusations, notamment d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, d’incendie volontaire, de destruction de biens publics et privés, ainsi que de violences et voies de fait.
L’enquête est toujours en cours, précise le journal. Les complices présumés de M. T ont pris la fuite dès qu’ils ont appris son arrestation.