Le meurtre cruel de K. Ndiaye, une jeune étudiante de 20 ans, poignardée hier par son petit ami, surnommé “Papa moto”, au sein de leur domicile familial à Keur Mbaye Fall, a plongé sa famille dans un abîme de douleur. Dans leur quête de justice pour leur fille décédée, la famille de la victime réclame avec véhémence l’application de la peine de mort pour la présomption meurtrière.
La mère inconsolable de la défunte exprime son désir de voir la justice s’abattre avec toute la sévérité requise. Elle déplore la facilité avec laquelle une jeune fille innocente a été sauvagement assassinée, puisque le coupable a ensuite pris la fuite. Elle insiste sur le fait que le meurtrier doit être puni de la même manière, citant la charia à l’appui de sa demande, déclarée avec colère sur Rfm : “Nous réclamons la justice dans toute sa rigueur. C’est très facile de tuer une jeune fille innocente de cette manière et de s’enfuir. Nous réclamons l’application de la peine de mort sur le meurtrier. Il doit être tué aussi. C’est la charia qui l’a dit.”
Outre sa quête de justice, la mère de la victime exprime sa consternation face à l’arrivée tardive des pompiers sur les lieux du crime. Elle témoigne de l’agonie de sa fille, livrée à elle-même dans la rue sans aucune assistance, car on leur avait interdit de la toucher. Elle souligne amèrement le retard dans l’intervention des secours : “Elle a perdu la vie dans la rue, sans l’aide de personne, car on nous avait interdit de la toucher. Ce qui me fait très mal dans tout ça, c’ est la lenteur notée dans l’intervention des sapeurs-pompiers. Imaginez quelqu’un qui s’est blessé depuis 18 h et on nous dit qu’on n’a pas le droit de la toucher. Elle a beaucoup souffert, parce qu’ il n’y avait pas encore les pompiers sur les lieux. S’ils étaient là à temps, ils auraient pu sauver ma fille.