Quarante-quatre cas de chikungunya ont été enregistrés dans la région de Kédougou depuis le début du mois d’août, selon les informations fournies par le docteur Ababacar Mbaye, directeur régional de la Santé de Kédougou. Il lance un appel à la population pour un traitement précoce et des mesures de prévention.
Cette maladie présente des similitudes avec le paludisme. Elle se manifeste par l’apparition soudaine d’une forte fièvre, souvent accompagnée de douleurs articulaires intenses. Ces douleurs, parfois très invalidantes, peuvent persister pendant plusieurs jours, voire des semaines, voire des mois.
L’épidémie de chikungunya a émergé au cours du mois d’août dans les départements de Saraya et de Kédougou. Le docteur Mbaye rapporte un total de 44 cas depuis le début du mois. Le premier cas a été signalé le 1er août, suivi de quatre nouveaux cas dix jours plus tard. Ensuite, 24 cas positifs ont été confirmés par les résultats des analyses en laboratoire, auxquels s’ajoutent 12 autres cas.
Bien que la maladie ne provoque généralement pas de décès immédiat, le docteur Mbaye encourage la population à prendre des mesures préventives et à suivre les traitements prescrits. Il rappelle l’importance de prendre les médicaments à temps et de se reposer.
Le docteur Mbaye souligne également l’importance de la prévention, car c’est le moustique, actif en journée et au crépuscule, qui est le vecteur de cette maladie. Il appelle les autorités sanitaires à intervenir en pulvérisant les zones affectées pour éliminer les moustiques qui prolifèrent pendant les heures où l’utilisation de moustiquaires n’est pas pratique.