Une violente altercation conjugale a éclaté mardi au tribunal d’instance de Tamba. M. Baldé et son épouse, A. Diallo, ont comparé devant le juge pour régler leurs différends.
M. Baldé accuse sa femme de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de sept jours. Il reproche à son épouse de l’avoir violemment agressé, lui infligeant des blessures sur diverses parties de son corps. “Si ce n’était pas l’intervention de nos enfants, le pire aurait pu se produire”, a déclaré le mari maltraité à la barre, selon les informations rapportées par L’Observateur, qui a couvert le procès.
De son côté, Mme Diallo riposte en accusant son mari : “Il fait ce qu’il veut. Il ne me respecte pas. Il sort et rentre à sa guise, sans ma permission. C’est lui qui s’est attaqué à moi et m’a frappé.”
C’est alors le jeu du chat et de la souris. Mme Diallo ajoute : “Mon mari ne me respecte pas. Il me suit partout, même sur le marché, où je travaille dur pour subvenir à nos besoins. Il ne me donne que 1000 francs CFA pour les dépenses quotidiennes. Je complète avec les gains de mon petit commerce pour qu’il puisse bien manger. Mais il me malmène, même en présence de nos enfants.
L’accusée poursuit en affirmant : “Il est déjà venu au marché pour me causer des problèmes devant les autres vendeuses. Le jour des faits, c’est lui qui m’a attaquée, et je cherchais juste à me défendre, sinon il aurait pu me tuer.”
Face à ces versions contradictoires, le procureur a requis l’application de la loi contre A. Diallo avant de la sermonner.
Il est à noter que M. Baldé a également demandé à son épouse 900 000 francs CFA en réparation du préjudice subi, une demande qui a scandalisé l’assistance, selon le journal. Le délibéré est prévu la semaine prochaine.