Révélée au public en 2004 avec son rôle dans « Madame Brouette », Rokhaya Niang s’impose indéniablement parmi les actrices sénégalaises les plus éminentes. Ayant incarné « Maxoye » dans le film « Le Prix du pardon » en 2002, ainsi que le personnage de « Boris » dans « L’Or de Ninki Nanka » en 2020, elle cumule une expérience de plus de deux décennies dans l’industrie cinématographique.
Dans une récente entrevue accordée à L’Observateur en ce mardi 2 janvier, l’actrice partage son point de vue sur le cinéma sénégalais.
Elle se réjouit de la naissance de nouvelles maisons de production, soulignant qu’elles enrichissent le paysage audiovisuel avec la production de nombreuses séries. Pour Rokhaya Niang, cette dynamique contribue non seulement à la création d’emplois mais favorise également l’émergence de nouveaux talents. Elle mentionne avoir découvert certains acteurs talentueux grâce à ces séries, bien qu’elle ne précise pas de noms. Néanmoins, elle souligne la nécessité de revoir certains scénarios, en raison de la tradition sénégalaise de regarder la télévision en famille, ce qui peut rendre certaines scènes inappropriées.
En parcourant les étapes de sa carrière cinématographique, Rokhaya Niang confie qu’elle refuse catégoriquement de participer à des scènes de nudité, privilégiant son honneur et sa dignité à l’appât financier. Malgré les opportunités qui se sont présentées, elle a toujours fait le choix de préserver son intégrité artistique.