Le nombre de grossesses précoces augmente d’année en année dans les établissements scolaires de la région de Sédhiou. Il est passé de 105 en 2022 à 115 en 2023. La pauvreté qui sévit dans la région, l’utilisation des médias sociaux et l’incapacité des parents à élever correctement leurs enfants sont quelques-unes des explications données par les acteurs de l’éducation de la capitale du Pakao.
“En 2022, on a pu recenser environ 105 cas de grossesses précoces en milieu scolaire. Cette année, l’exercice a été réitéré. Nous avons pu sillonner les différents établissements. On n’a pas encore terminé mais on est à environ 115 cas de grossesses précoces en milieu scolaire”, a déclaré , Ousmane Cissé, directeur du CAOSP de Sédhiou.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Les plateformes de médias sociaux où il est simple de regarder des films pornographiques qui posent la question de la sexualité. Au-delà de cela, il y a la question de la pauvreté. Cette situation étant telle que tout offre d’extérieur est acceptée. c’est ainsi qu’un grand nombre de Jakartaman sont auteurs des grossesses. Ils donnent aux passagères quelques espèces qui leur permettent d’avoir accès à elles.
Toutefois, il y a d’autres facteurs qui sont la cause des grossesses précoces. Entre autres, l’abandon des études pour les tâches ménagères, les agressions sexuelles sur les chemins isolés. Mais aussi parfois, elles sont obligé de se livrer à la prostitution. En effet, apostrophés par des hommes qui leurs proposent de les ramener pour raccourcir le chemin de l’école, elles finissent par se donner à ces derniers en échange de service. Ainsi elles finissent par tomber dans le piège des grossesses précoces.