Les conducteurs et receveurs membres de l’Association de financement des transports urbains (Aftu) ont décidé de passer à l’action en mettant à exécution leur menace de grève, telle qu’annoncée la semaine dernière. Dès ce lundi, ils observent une cessation de travail qui s’étendra sur trois jours.
Ces travailleurs en grève insistent sur une vieille plateforme revendicative qui, jusqu’à présent, est restée ignorée par leurs employeurs. Parmi leurs revendications figurent en priorité l’inscription à la Caisse de sécurité sociale, qui leur permettrait d’accéder à une protection sociale adéquate en cas de maladie ou de tout autre événement imprévu. Ils exigent également une révision des conditions de travail, afin d’améliorer leur cadre professionnel et de garantir de meilleures conditions pour l’ensemble des employés.
Les conducteurs et receveurs demandent aussi la mise en place de contrats de travail clairs et équitables, leur permettant d’avoir une stabilité professionnelle et une assurance quant à leur avenir dans l’entreprise. Actuellement, beaucoup d’entre eux sont confrontés à des contrats précaires et à l’absence de garanties pour leur sécurité d’emploi.
Enfin, la revalorisation des salaires constitue une autre revendication majeure des grévistes. Ils estiment que leurs salaires actuels ne reflètent pas équitablement le travail qu’ils fournissent et souhaitent une rémunération plus juste et en adéquation avec leurs responsabilités quotidiennes.
Cette grève de trois jours est donc le moyen choisi par les conducteurs et receveurs pour faire entendre leurs voix et lutter pour leurs droits fondamentaux en tant que travailleurs du secteur des transports urbains. Le mouvement de grève vise à sensibiliser les autorités et à mobiliser l’opinion publique sur les conditions de travail précaires et les salaires insuffisants qui affectent leur vie professionnelle et personnelle.