Le sieur M. Ngom a été motivé par la jalousie, la déception et l’amertume, ce qui l’a poussé à commettre des actes répréhensibles selon la loi. Incapable de supporter d’avoir été largué par sa petite amie pour des raisons personnelles, il a choisi de se venger en divulguant publiquement des vidéos illustrant leur intimité.
Selon la plaignante, Arame G., l’accusé avait minutieusement planifié son acte. Elle a confié qu’il avait l’habitude de filmer leurs rapports sexuels. À plusieurs reprises, Arame G. l’a supplié de supprimer ces vidéos compromettantes. En réponse, M. Ngom lui promettait que ces vidéos ne seraient jamais rendues publiques et qu’il les gardait simplement en souvenir.
Après leur rupture, l’accusé a transféré leurs vidéos intimes à des amis. À leur tour, ces amis ont transmis ces vidéos à Arame G. dans le but de la faire chanter et lui extorquer de l’argent. Finalement, la jeune femme a porté plainte, ce qui a conduit à l’arrestation de son ex-petit ami. Ce dernier a été placé en détention provisoire le 9 avril dernier.
Accusé de “collecte de données à caractère personnel, distribution de reproduction pornographique, de films contraires aux bonnes mœurs par un moyen de communication électronique, menaces, violences et voies de fait”, l’accusé a été jugé hier, lundi, au Tribunal des flagrants délits de Dakar.
Au cours du procès, Momar a admis sans détour les faits qui lui étaient reprochés. “C’est moi qui l’ai filmée, mais je précise que les 3 autres vidéos m’ont été envoyées par WhatsApp”, s’est-il justifié. Il a été condamné à une peine de 6 mois de prison, dont 1 mois ferme.