Khady Ngom, une étudiante de 23 ans, est accusée de « coups et blessures volontaires » envers sa petite sœur âgée de 15 ans, ainsi que de violences à l’égard de son père. Lors de l’audience, Khady Ngom a comparu librement, mais le tribunal a émis un mandat de dépôt à son encontre à la fin de l’audience. Son père l’a qualifiée « de belliqueuse et rebelle ». Par le biais de son avocat, il a réclamé une somme d’un million de francs CFA à titre de réparation pour tous les préjudices subis.
À en croire le plaignant, Khady Ngom aurait changé de comportement depuis qu’il a pris une seconde épouse, et elle aurait conspiré avec sa mère pour lui rendre la vie misérable. Poursuivant, il a confié qu’une violente altercation avait éclaté entre Khady et sa jeune sœur, qui souffre de drépanocytose.
Selon lui, lors de cette altercation, il aurait découvert sa fille se détendant dans le salon, une pratique qu’il lui avait toujours interdite. Par la suite, une dispute a éclaté. Le plaignant a déclaré que celle-ci l’a frappé avec un balai.
De son côté, Khady Ngom a partiellement reconnu les faits, admettant avoir porté des coups à sa sœur. Elle a toutefois nié les accusations de violence envers son père. D’après ses dires, son père ne supporte plus sa présence depuis que sa tante lui aurait influencé des idées négatives.
Malgré sa défense, le parquet a requis l’application de la loi, et l’avocat de la partie civile a réclamé une indemnisation d’un million de francs CFA. Finalement, Khady Ngom a été condamnée à une peine de deux ans, dont six mois ferme, avec un mandat de dépôt immédiat. De plus, elle devra verser une indemnité de 200 000 francs CFA à son père.