Le mardi 25 juillet, l’hôpital Abass Ndao a été le théâtre d’une scène d’horreur déconcertante. Le corps sans vie d’un nouveau-né âgé de seulement deux jours a été découvert au sein d’une machine à laver. Le directeur de l’établissement de santé est resté silencieux, refusant de donner sa version des faits en invoquant l’ouverture d’une enquête en cours.
Cependant, le père du nourrisson a pris la parole sur les ondes de la même radio. Dans un état de douleur et de désarroi, il a partagé le contenu du bulletin d’examen du corps que lui avait fourni l’hôpital le lendemain du drame. Le récit est poignant : “segmentation des membres”, “estomac déchiré” et “peau qui s’enlevait”. Les explications qui lui ont été fournies par les autorités hospitalières semblaient toutefois vagues et insuffisantes pour lui permettre de comprendre ce qui avait pu se passer.
La plus grande question qui hante le père éploré est celle de savoir comment son bébé a pu être déplacé depuis la “Salle kangourou”, où il recevait des soins attentifs, jusqu’à se retrouver abandonné à un kilomètre de là, à l’intérieur de la machine à laver. Ce mystère entoure encore le drame et alimente le chagrin et l’incompréhension de la famille endeuillée.
Cet événement tragique a profondément choqué la communauté locale, et les demandes de transparence et de justice se multiplient. Les autorités ont ouvert une enquête approfondie pour élucider les circonstances de ce décès aussi tragique qu’incompréhensible. En attendant, une atmosphère de tristesse et de colère règne autour de cet hôpital où la vie d’un nouveau-né aurait dû être célébrée plutôt que brisée de façon aussi inimaginable.