Le communicateur traditionnel du nom de M. Mbaye a été placé sous mandat de dépôt lundi par le procureur de Pikine-Guédiawaye. Agé de 72 ans, il est poursuivi pour acte contre-nature et viols multiples avec violence sur un mineur de moins de 15 ans. Les allégations contre lui incluent des abus sexuels répétés sur un garçon de 13 ans nommé M. Diallo, qui auraient eu lieu dans son bureau au complexe culturel Léopold Senghor de Pikine.
M. Mbaye a vigoureusement nié les accusations, affirmant qu’il s’agissait d’un complot visant à nuire à sa réputation. Il a expliqué qu’il était ami avec de nombreux jeunes, dont M. Diallo, qui fréquentaient le complexe culturel, et qu’il leur offrait de l’argent, généralement entre 500 et 1000 F CFA.
Cependant, les enquêteurs ont rassemblé des éléments qui contredisent cette défense. La description des lieux du crime par le garçon de 13 ans, y compris un matelas au sol et des commodités, corrobore les allégations. Le garçon a également décrit comment le suspect s’était déshabillé devant lui avant de le violer.
Les enquêteurs ont retrouvé un morceau de tissu supposé avoir servi à attacher les mains du jeune garçon, ainsi qu’un tee-shirt utilisé pour le bâillonner, en plus de comprimés aphrodisiaques. M. Mbaye a admis utiliser ces comprimés pour augmenter sa puissance sexuelle.
L’examen médical du garçon de 13 ans a également révélé des déchirures anales anciennes, apparemment consécutives à des rapports sexuels par voie anale, ainsi que des signes de pénétration par un objet. En outre, il a été révélé que M. Mbaye avait été impliqué dans une affaire similaire en 2016, où il était sorti indemne.