La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) à l’heure du bilan!

Entre bilan et perspectives, le Comité exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) se réunit ce jeudi à Dakar. Sur la table de discussion des sujets importants à débattre: la préparation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), l’Equipe Nationale Féminine, la Coupe du Sénégal et surtout la participation des Lions à la coupe du monde 2022.

Les lions n’ont pas atteints l’objectif fixé lors de leur participation à la Coupe du Monde au Qatar. Eliminés en huitièmes de finale, ils ont touché 13 millions de dollars qui équivaut à plus de 8 milliards de FCFA et 5 millions de dollars (qui équivaut à 3 millions de FCFA), lors de leur sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Ce qui constitue des ressources financières pour l’instance faitière dirigée par  Me Augustin Senghor. D’où une manne financière considérable qui pourrait impacter le football sénégalais. Pour rappel, les lions avaient reçu leurs primes de la CAN et du mondial en espèce et en biens.

Cependant, des problèmes de financement sont constatés au niveau de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP) qui peine dans ses activités. Récemment, la Fédération Sénégalaise de Football a du injecter de l’argent pour cette dernière. La même remarque pour le football amateur qui ralenti. Si toutefois, “cet argent doit servir à la mise en place d’infrastructures”, il doit contribuer à l’amélioration de cette discipline sportive en général. Ngalla Ndiaye, membre de l’Union nationale des footballeurs professionnels du Sénégal (UNFPS) et chargé des revendications et des litiges, est d’avis.

Ainsi, il prône que les retombées financières de l’équipe nationale concourent à développer le football local et  à booster les clubs partout à travers le pays. Pour lui le gain doit servir à réfectionner et à construire des installations sportives qui seront propres au Sénégal. Car, la FSF n’en dispose pas. Oumar Samb (président de la Sonacos de Diourbel) et Lamine Bara Cissé (vice président chargé de la communication au Guédiawaye Football Club GFC) ont abordé dans le même sens. Le problème reste entier et va au delà des infrastructures, car la logistique reste une difficulté majeure pour bon nombre de clubs qui n’ont pas de moyens de transports.

Conscient, que l’argent perçu, ne peut pas tout régler. “S’il y’a une politique de l’Etat plus les moyens dont dispose la fédération, on peut se projeter ou travailler de manière durable sur la base de format validé” dit Oumar Samb ( extrait de l’Obs). Il exhorte le comité exécutif de la fédération à penser à ces questions. Tout en soulignant que le professionnalisme y est mais pas d’avancée.