Le ministre des Finances et du Budget, Amadou Moustapha Ba, a annoncé jeudi que le taux d’exécution des investissements de l’État pour l’année en cours s’élevait actuellement à 43,5 %. Cela équivaut à 691,3 milliards de francs CFA sur le montant total de 1 588,6 milliards voté pour cette rubrique du budget national.
Le ministre a répondu à une question du député Ayib Daffé concernant la dette de l’État envers les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics, lors d’une séance plénière consacrée aux questions d’actualité posées par les députés aux membres du gouvernement.
En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources internes, un montant de 370 milliards de francs CFA a été engagé sur les 920 milliards prévus, soit un taux d’exécution de 40,2 %. Quant aux ressources externes, les tirages ont atteint 321,3 milliards de francs CFA sur une prévision de 667,9 milliards, soit un taux d’exécution de 48 %.
Le taux d’exécution de 43,5 % représente la moyenne cumulée des ressources internes et externes, a précisé Amadou Moustapha Ba. Il a rappelé que l’Assemblée nationale avait voté un budget d’investissement de 1 588,6 milliards de francs CFA.
Le ministère des Finances et du Budget a souligné que l’État avait engagé d’importants chantiers d’investissement depuis plusieurs années, impliquant la mobilisation et le paiement continus de sommes importantes au profit des entreprises, tant sur les ressources internes qu’externes.
Par exemple, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement doit exécuter un budget d’investissement de 238,5 milliards de francs CFA pour l’année 2023, dont 118,866 milliards sur ressources internes et 120,7 milliards sur ressources externes, selon le document reçu des services du ministère.
Ces investissements sont destinés à plusieurs projets, dont l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack et le projet de Bus Rapid Transit, une infrastructure de transport majeure en construction à Dakar, a ajouté le ministre.”