Le 17 mars 2023, le gouvernement a publié le portefeuille des projets de partenariats public-privé (PPP), en conformité avec les exigences de la nouvelle loi n°2021-23 du 02 mars 2021 sur les contrats de PPP. Afin de mieux comprendre cette question cruciale, les décideurs se sont rassemblés le 2 mai pour échanger sur les projets de PPP.
Cette liste regroupe 53 projets, avec un coût global estimé à plus de 2500 milliards de FCFA, dans des secteurs tels que les transports, l’éducation, la santé, l’eau, etc.
Afin de témoigner leur intérêt pour les projets de partenariats public-privé, le secteur privé et l’administration publique ont massivement répondu à l’appel du gouvernement pour participer à une cérémonie interactive le 2 avril. Cette rencontre a été un cadre d’échanges et de réflexions visant à aider le secteur privé local à saisir les meilleures opportunités offertes par ces projets.
Il s’agit également d’un appel à l’unité entre les acteurs, pour qu’ils puissent s’unir au sein d’un consortium ou d’un partenariat, afin de concrétiser la volonté politique du chef de l’État d’avoir le secteur privé local au cœur des partenariats public-privé.
« Nous pensons que tous les acteurs détenant des capitaux doivent être dans cette plateforme (regroupant 53 projets), pour que nous puissions intervenir et les accompagner », a déclaré Lamine Lô, le coordonnateur de l’Unité nationale d’Appui aux Partenariats Public-Privé (UNAPPP).
Pour la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, le PPP permet au secteur privé d’apporter de l’innovation, de l’expertise et de l’efficacité dans les missions d’intérêt public, au-delà du financement qui n’est pas un obstacle.
Au terme de ces échanges, la ministre s’est dite convaincue que le secteur privé national trouvera les synergies adéquates pour bien saisir les nombreuses opportunités offertes par ce nouveau cadre des PPP.