il y a moins d’un an, Macky Sall, Président de la République du Sénégal, endossait le costume de Président de l’Union Africaine. Depuis, le nouvel avocat des intérêts africains a représenté le continent avec tellement de prestance qu’à un mois du terme de sa mission, son bilan donne déjà toutes les garanties d’un mandat réussi.
A peine sa présidence formalisée, le Président Macky Sall se fait l’avocat de l’Afrique devant les grandes instances de prises de décisions internationales. “L’Afrique est plus que jamais décidée à prendre son destin en main”, a déclaré Macky Sall lors de son discours inaugural, promettant d’œuvrer à la mise en place de “partenariats rénovés, plus justes et plus équitables” avec les partenaires internationaux. Outre le financement du développement de l’Afrique et la relance des économies africaines après la COVID-19, la stabilité du continent et la lutte contre le terrorisme comptent parmi les priorités annoncées de son mandat. D’ailleurs pour atténuer les contrecoups de la pandémie de Covid-19 et la crise mondiale née du conflit Russo-Ukrainien, il insiste sur une nouvelle réallocation de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI à l’Afrique. De même que la mise en œuvre de l’initiative de suspension du service de la dette du G20.
Le blocage des exportations de blé ukrainien, faisait peser une menace de pénurie de céréales notamment en Afrique. Mais aussi une hausse des prix sur le marché mondial. A cet effet, le Président Macky Sall est allé à la rencontre son homologue Russe Vladimir Poutine, pour obtenir ses assurances pour les livraisons de blé et d’engrais. Lors de la 77e Assemblée générale des nations unies, le Président en exercice de l’UA a plaidé pour une meilleure représentativité de l’Afrique au sein de cette instance. D’ailleurs après le soutien de la Chine et de la France le Président Sall a obtenu récemment celui des Etats-Unis, du Japon et de la Turquie. Pour rappel, l’adhésion de l’UA sera examinée au sommet du G20 de 2023 en Inde.
Sur le plan environnemental, Macky Sall a toujours soutenu que l’Afrique émettait moins de gaz à effet de serre estimé à 3,8% et que par conséquent, elle ne devait pas payer le prix fort à la place des grands pollueurs. Pour ce qui est de l’accord de Paris sur le climat, il appelle à une transition énergétique juste et équitable pour ne pas priver l’Afrique de financements de ressources gazières. A cet effet, il requiert un financement de 100 milliards de dollars par an pour le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique. A un mois de la fin de son mandat en qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, le Président Macky Sall aura dignement représenté l’Afrique partout dans le monde.
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