Le secteur du transport est, depuis quelques temps, marqué par une recrudescence des accidents routiers notamment le cas des “Jarkatas”. Ces derniers ont tendance à s’adonner à des types de pratiques hors la loi, occasionnant ainsi des accidents : mauvaise conduite sur les routes, bruler les feux tricolores, conduire en Zig-zag etc. Pour rappel, le Gouverneur de Dakar avait pris des mesures consistant à interdire la circulation de ces moyens de transport dans la capitale depuis janvier 2022. Mais hélas, les autorités compétentes n’ont donné, jusque là, aucune suivie par rapport à cette décision.
A la suite de l’accident tragique de Sikilo, un conseil interministériel a été tenu le mardi dernier en vue de prendre de fortes mesures, garantes de la sécurité routière. Parmi les 22 mesures recommandées, il a été noté à l’encontre des véhicules à deux roues que le port de casque est obligatoire pour tout conducteur et passagers. Dès lors, le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, avait rendu public un communiqué pour rappeler l’arrêté n°008903 du 29 octobre 2012, réglementant le transport par vélo-taxi dans les régions. Apparemment, les conducteurs de “Jakarta” font la sourde oreille par rapport à cette mesure d’interdiction. D’ailleurs, le nombre de prestataires ne cesse de se multiplier dans la capitale sénégalaise.
Ainsi, le journal l’Obs reporte que ” l’Etat attend que les mototaxis occasionnent un accident spectaculaire pour sanctionner. Gouverner, c’est prévoir. L’Etat a suffisamment de forces de défense et de moyens logistiques pour mettre un terme aux transport de mototaxi à Dakar. On ne doit pas attendre que l’irréparable se produise pour exécuter la mesure d’interdiction du Gouverneur qui dort dans les tiroirs des autorités compétentes pour son application”, indiquent les moniteurs d’auto-école. A travers le communiqué précité, le Gouverneur soulignait : “il est signalé, depuis quelques jours, dans divers endroits de la région de Dakar, l’existence de transports en commun de personnes par des vélos-taxis. Ce type de transport, inadapté à Dakar, du fait de la densité du trafic automobile et des risques pour la sécurité des personnes, ne saurait y prospérer”.
Dans le même registre, l’autorité avait mis en garde les acteurs de ce système de transport urbain, relevant de la clandestinité. “Aux usagers de ce mode de transport ainsi qu’aux conducteurs, que le transport public de personnes par vélos-taxis est formellement interdit sur l’étendue du territoire de la région de Dakar, conformément à l’arrêté N°008903 du 29 octobre 2012 réglementant le transport vélo-taxi dans la région”, somme ce dernier. Mieux encore, il est allé jusqu’à mettre la police et la gendarmerie sur le coup. il avait même invité les garants de la sécurité publique à” redoubler de vigilance et de continuer à combattre cette pratique dangereuse pour la sécurité des personnes, en effectuant notamment un contrôle systématique sur toute moto transportant plus d’une personne”.
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