Lors de l’arrestation de Ousmane Sonko au cours de sa “Caravane de la liberté” et de son transfert à son domicile à Dakar, les gendarmes ont découvert dans son véhicule des armes à feu, quatre téléphones portables et un ordinateur portable. Le président de Pastef a confirmé cette saisie, supposé entendre que les forces de l’ordre seraient capables de “pirater” ses appareils dans le but de lui imputer des accusations.
Selon le journal Le Quotidien, le déchiffrement des comptes WhatsApp, Télégramme et Signal du leader politique auraient révélé ses connexions au sein du gouvernement, ainsi que dans d’autres cercles de pouvoir et au sein des médias locaux.
De plus, toujours selon cette source, “le suivi des messages chiffrés (WhatsApp) sur les quatre appareils indique que les soutiens du ‘Projet’ du chef du parti Pastef dans la région de la Casamance étaient bien plus que de simples spéculations propres à certaines éditorialistes ou politiciens en quête de sensation”.
Le titre du groupe Avenir Communication rapporte que personnalités sont impliquées. Il précise que certaines parmi ces dernières “épinglées” ont cherché à se rapprocher des enquêteurs afin de déterminer dans quelle mesure les téléphones saisis pourraient les impliquer.
Les professionnels des médias proches de Sonko, qui n’avaient jamais été affichés ouvertement à proximité contrairement à d’autres, auraient été “démasqués” grâce aux comptes Wave et Orange Money de ce dernier. Le Quotidien affirme que certains journalistes étaient “pratiquement entretenus” par Ousmane Sonko, évoquant des “versements réguliers de sommes plus ou moins importantes à ces acteurs des médias”.