L’Union des indépendants du Sénégal (UNIS) a publié un communiqué appelant le président du PASTEF à se constituer volontairement prisonnier, afin de ne pas perdre son droit de faire appel de sa condamnation et d’éviter la déchéance définitive de ses droits politiques. L’UNIS souligne que le devoir du citoyen qu’il est, est de se soumettre à la loi. Il est essentiel pour lui de ne pas commettre l’erreur fatale d’obliger l’État à l’arrêter.
L’UNIS estime que, refuser de se constituer en prisonnier et risquer de perdre ces opportunités serait une erreur politique et morale.
Tout en reconnaissant le leadership et l’admiration que lui portent ses fidèles et compagnons, l’UNIS souligne que le président du PASTEF ne devrait pas adopter une posture inflexible, rigide et contraire au bon sens. Sa soumission et sa capacité à obéir aux lois du pays sont en jeu. S’il aspire à un jour exiger de ses concitoyens qu’ils obéissent à ses ordres et qu’ils acceptent les lois et les jugements de la justice, il doit commencer par montrer l’exemple. L’avenir de tous et de chacun est entre les mains de Dieu.
L’UNIS rappelle que les personnes envoyées en prison ne le sont pas nécessairement parce qu’elles sont toutes coupables, mais parce qu’elles font partie d’une société qui impose aux condamnés de se soumettre. Accepter une condamnation judiciaire ou subir une incarcération ne sont pas des preuves de culpabilité, ni une marque de faiblesse face aux adversaires politiques.
L’UNIS encourage le président du PASTEF à rester dans le cadre de la procédure judiciaire. C’est en saisissant cette opportunité qu’il pourra défendre sa position. Refuser de le faire serait un très mauvais signal, démontrant qu’il n’écoute ni ses avocats, ni ses conseillers, ni ses proches. Il est primordial qu’il prouve aux Sénégalais qu’il sait se soumettre aux décisions de la justice, conformément à la vie citoyenne sénégalaise. Aucune raison unique ou exceptionnelle ne peut justifier une dérogation à cette règle fondamentale.