D’ici 2026, la longueur d’autoroutes du Sénégal atteindra 531 km. C’est Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui en a fait la révélation. Il se prononçait mardi 7 mars 2023 à l’ouverture du colloque international sur la gestion de la performance des infrastructures et des services de transport terrestre pour le développement durable.
Le ministre Mansour Faye a rappelé mardi la haute priorité du Président Macky Sall sur le maintien et le développement des infrastructures de transport, nécessaires aux changements structurels de l’économie sénégalaise, selon nos sources. Depuis 2012, le Sénégal travaille à la modernisation de son système de transport et de sa bonne gouvernance.
Cette modernisation s’est traduite par l’adoption de la Loi portant sur l’Orientation des Transports Terrestres en 2022 à travers la modernisation du secteur, notamment le développement des infrastructures routières pour assurer une ouverture et une mobilité durable de la population. « Jusqu’en 2012, notre pays ne comptait que 32 kilomètres d’autoroutes. Depuis, le rythme des réalisations s’est considérablement accéléré avec la construction des autoroutes Aibd-Thies, Aibd-Mbour et Thiès-Touba. Cette dynamique se poursuit avec la construction en cours de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack sur un linéaire de 100 km, Dakar-Tivaouane Saint-Louis sur 200 km », a fait savoir le Ministre des Infrastructures.
Selon Mansour Faye, ces services porteront la longueur des autoroutes à 531 km d’ici 2026, conformément au Schéma directeur national des routes et autoroutes. En outre, selon le ministre, plus de 2 500 km de routes goudronnées, 6 000 km de voies ferrées et 20 ponts relient les capitales régionales et départements. Il a également souligné que le programme spécial de désenclavement contribuerait à la relance économique post-Covid et ouvrirait le pays en améliorant la connectivité à travers le pays.
Ce pôle de programme spécial mobilisera plus de 60 entreprises sénégalaises et créera 58 000 emplois. Par sa taille, il va toucher deux sénégalais sur trois, soit, près de 11 millions, selon le ministre, notant que les niveaux de service se sont considérablement améliorés, passant de 61 % en 2013 à 84 % aujourd’hui.
Le Sénégal dans le top 10 des pays disposant des meilleurs réseaux routiers d’Afrique
A en croire Mansour Faye, ces résultats ont permis l’amélioration de la qualité du réseau routier, le Sénégal se classant au huitième rang du classement des pays disposant du meilleur réseau routier. Les projets d’infrastructures de transport ont considérablement modifié la configuration du pays en terme d’accessibilité aux grandes villes, de connectivité avec les pays voisins et de désenclavement des zones de production agricole. Sans oublier le réseau routier qui a permis l’émergence de nouveaux pôles de développement économique.