La dame S. Thiam a traîné son fils M. Sall devant le tribunal des flagrants délits de Mbour, suite à des violences à l’encontre de son jeune frère et des menaces de mort à son encontre. Elle avait appelé la gendarmerie pour demander de l’aide car elle était prise au piège dans sa chambre, son fils tambourinant à la porte et le voisinage ne pouvant pas intervenir de peur d’être agressé.
Cependant, la version de la plaignante n’a pas convaincu ni le juge ni le procureur. Le juge Dème a même révélé une première déclaration de S. Thiam aux gendarmes, dans laquelle elle expliquait que son fils la terrorisait depuis son remariage. En effet, le jeune homme causait tous les problèmes du monde à sa mère lorsque son beau-père passait la nuit chez eux.
Le juge a alors sermonné M. Sall, lui rappelant que sa mère avait le droit de refaire sa vie et qu’il devait respecter son beau-père comme s’il s’agissait de son propre père : “Ta mère n’est pas morte ; elle est vivante. Considère ton beau-père comme ton propre père et laisse ta mère vivre sa vie. C’est mieux d’avoir une mère mariée qu’une mère qui vit de débauche. De plus, ta mère est encore jeune et elle a besoin d’un mari qui l’aide dans son foyer. La prochaine fois que tu reviens ici, tu verras.”, a déclaré le juge Dème.
Il lui a infligé une peine de prison de deux mois assortis du sursis en guise d’avertissement.
Malgré cela, la mère a joué les bons offices pour son fils, mais le tribunal a envoyé un message fort pour dissuader toute récidive de violence.