Les manifestations qui ont eu lieu à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont énormément endommage. Les “étudiants” se sont livrés à une série de vandalisme, de casses et d’incendies. La récupération de l’université demandera beaucoup de temps et de ressources.
Une partie précieuse du patrimoine est presque perdue à jamais. Les services d’archives de la faculté des lettres et de la faculté de médecine ont été réduits en cendres, emportant avec eux la mémoire de plusieurs décennies. La direction du Coud ainsi que le cyber Sinkou ont également été incendiés. En plus du chapiteau de la faculté de droit, deux salles du Cesti ont été ravagées par les flammes. De nombreuses infrastructures ont été endommagées. Les pilleurs, incapables d’ouvrir certaines portes, ont systématiquement jeté des pierres sur les vitres des bureaux et des amphithéâtres.
Les véhicules n’ont pas été épargnés. Sur le campus pédagogique, une trentaine de véhicules ont été réduits en cendres, dont une vingtaine de bus, le reste étant des véhicules privés. Au campus social, huit minibus stationnés au même endroit ont été totalement détruits, et une dizaine de véhicules privés ont été incendiés ici et là dans l’enceinte du Coud. Ainsi, près de 50 véhicules, qui appartiennent à des particuliers ou à l’université, ont été réduits en cendres. À la reprise des activités, un problème majeur se posera quant aux déplacements pour les activités pédagogiques et de recherche, ainsi que pour le transport du personnel, car il n’y a presque plus de bus à l’Ucad.