Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire de Sweet Beauté, est passée devant le tribunal en l’absence d’Ousmane Sonko. Elle est poursuivie pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, complicité de viol et incitation à la débauche. Témoignant en premier, elle a d’abord évoqué son passé en tant que coiffeuse avant de parler de l’ouverture de Sweet Beauté en 2018.
Interrogée par le juge sur le recrutement des masseuses, elle a expliqué que les candidatures étaient reçues via la page Facebook de l’établissement. Elle n’assurait pas la formation des employées, mais sélectionnait les candidates en se basant sur leurs CV et leurs références, afin de vérifier leurs expériences. Toutes les personnes qu’elle a embauchées avaient suivi des formations dans des établissements reconnus.
En ce qui concerne les tenues des masseuses, elle a précisé qu’elles portaient des blouses vertes et blanches de différentes tailles. Ces blouses étaient lavées tous les trois jours. Ndèye Khady Ndiaye a également déclaré que les masseuses, y compris Adji Sarr, étaient rémunérées à hauteur de 60 000 F CFA par mois.