Un nouveau virus, appelé Newcastle, secoue actuellement l’industrie avicole au Sénégal, quelques mois seulement après l’épidémie de grippe aviaire. À une semaine de la célébration de la fête de la Korité, ce virus fait des ravages dans les élevages de volailles, ce qui pourrait entraîner une pénurie de poulets sur le marché pour la fin du Ramadan. Le président de l’Association des aviculteurs indépendants du Sénégal, Demba Diop, attire donc l’attention des ménages sénégalais sur un éventuel risque de tension sur l’offre.
« Des poulets, il y en aura, mais assez de poulets, ça m’étonnerait. Avec le virus Newcastle qui occasionne une mortalité énorme de volailles, surtout dans la région de Thiès où l’on note une forte mortalité due à ce virus, ça pourrait impacter l’approvisionnement du marché en poulets », a déclaré Demba Diop sur les ondes de la RFM. En dehors de cela, cette année, on constate que la demande est largement supérieure à l’offre. Le président de l’association espère toutefois que la situation pourrait revenir à la normale après la fin du Ramadan.
Le virus Newcastle est une maladie qui touche principalement les oiseaux, mais qui peut également se transmettre à l’homme. Il peut causer des symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires. Les autorités sanitaires du Sénégal ont déjà mis en place des mesures pour lutter contre la propagation de ce virus, notamment en interdisant la vente et le transport de volailles dans certaines régions du pays.
Face à cette situation, les aviculteurs sénégalais sont en train de subir de lourdes pertes économiques. Ils espèrent que les autorités prendront des mesures pour les aider à surmonter cette crise et à relancer leur activité. En attendant, les ménages sénégalais devront probablement faire face à une hausse des prix des poulets sur le marché.