Ce mercredi 1 Février 2023, s’est tenue une Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) pour le lancement de son nouveau concept dénommé la double carrière « Sport-Etudes ». C’est un nouveau mode d’intervention de l’institution commune qui vise à allier études et sport avec comme exigences : la rigueur et la discipline.
Instance de la Francophonie créée en 1969, la CONFEJES est une institution composée de 43 États et gouvernements membres. Cette institution intergouvernementale œuvre pour la promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs au sein de l’espace francophone. Ce projet à double carrière “Sports-Études” est certes une initiative de la CONFEJES, mais elle sera mise en œuvre par les Etats et gouvernements membres avec l’implication des parents. Les disciplines retenues sont l’athlétisme, le judo et la lutte. Ces dernières, selon la Confejes, sont les principales disciplines sportives pourvoyeuses de médailles aux pays francophones du Sud lors de leurs participations aux compétitions internationales. La secrétaire générale de la Confejes, Mme Louisette-Renée Thobi a renseigné que l’objectif de cette nouvelle démarche est d’appuyer l’émergence d’une élite sportive des jeunes dès le bas âge dans la perspective de la tenue prochaine des Jeux olympiques de la jeunesse, prévus à Dakar en 2026.
Douze (12) Etats et gouvernements membres de la CONFEJES, à savoir : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, la Guinée, le Niger, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo, vont pendant 4 années conduire ce projet expérimental qui cible les jeunes filles et garçons âgés de 12 à 13 ans. Le démarrage effectif de ce projet est prévu en septembre 2023 avec des Jeux Olympiques entre jeunes de 13 et 14 ans. Ainsi, plusieurs formations et sessions de renforcement de capacité vont être initiées à l’endroit des différents encadreurs de ces jeunes, a annoncé Mme Louisette-Renée Thobi. Ledit projet a non seulement l’avantage de développer et de préparer une cohorte de 990 jeunes filles et garçons, de renforcer les capacités de 76 entraîneurs, 66 kinésithérapeutes, mais aussi d’assurer leur réussite scolaire à travers un suivi rigoureux à l’école, au tapis, sur le tatami et sur une piste.