Distinguée deux (2) fois de suite au Hollard Industry Awards à Johannesburg (Afrique du Sud), la ligue a remporté le trophée Crossborder Awards. Après deux saisons passées, le plus prestigieux tournoi interclubs du continent africain entame une nouvelle saison.
Lancée officiellement le mardi 06 décembre, lors d’une conférence de presse, par le président Amadou Gallo Fall. La Basketball Africa League (BAL) est la première ligue de basket masculine en Afrique. Après le succès des deux saisons précédentes, l’instance américaine, de concert avec FIBA met en œuvre l’acte 3 qui regroupe les clubs champions de leurs pays respectifs. La League gardera le même format que l’édition précédente après “l’expansion réussie” dans trois différentes villes, s’est réjoui le président de la BAL. Selon lui le bilan était satisfaisant.
Ainsi, il parle de la consolidation des acquis et prône pour la culture du sport business en Afrique comme challenges. “L’accent sera mis sur le produit, sur le terrain, mais aussi en dehors du terrain. Nous allons organiser beaucoup plus d’activités. Comme on le dit, nous présentons notre ligue comme une ligue de divertissement. C’est vrai que le basket est le noyau mais nous voulons aussi que l’excellence africaine s’exprime autour de ce que nous faisons. De la mode à la musique, tout ce qui est art, nous trouverons des points d’activités”.
Convaincu qu’un jour l’Afrique organisera la Coupe du Monde de Basketball. “C’est important que l’Afrique ait un niveau professionnel qui n’a rien à envier au reste du monde pas seulement dans le basket mais dans tous les sports. J’étais à Doha au début de la Coupe du monde et de voir ce qui s’est fait là-bas en termes de développement d’infrastructures sportives. Et c’est le même élan avec lequel nous avons approché notre initiative ici. Nous voulons travailler avec les autorités publiques comme le privé pour voir la multiplication d’infrastructures. Pour pouvoir accueillir des événements de niveau mondial. Un jour, l’Afrique organisera la Coupe du monde de basket j’en suis certain. Pour cela, il faut commencer dès maintenant à construire. Mais aussi instaurer une culture de sport business. Qu’on comprenne que nous avons dans notre ADN l’utilisation du sport comme outil de développement économique et social”.
“La BAL est ouvert à toute sorte de partenariat pouvant contribuer à améliorer le contenu” dit-il.