Equipe nationale du Sénégal, “les binationaux” pour la relève

Le terme “binational”, est l’appellation qui désigne un joueur né à l’étranger de parents sénégalais (ou l’un des deux parents). La sélection sénégalaise de l’équipe A du football a en accueilli plus que les années précédentes. La Coupe du monde Qatar en est une illustration. Une tendance qui s’est dessinée avec la génération dite de 2002. 

C’est en cette année, que la remarque est faite. Plus de 20 ans après, lors du match Sénégal contre les Pays-Bas (à l’exception de Pape Abou Cissé), toute l’arrière-garde des Lions était composée de joueurs formés en Europe. Même si, certains Sénégalais ont souvent émis des doutes sur leur engagement et leur fibre patriotique. Le public sénégalais très exigeant avec autant de sénégalais que de coachs, apprécient certains d’entre eux à leur juste valeur.

En avril 2009, les responsables du football sénégalais avaient saisi la Fédération Internationale de Football (FIFA) pour demander que soit relevé l’âge de sélection des binationaux de 21 à 23 ans, dans le but d’attirer davantage de joueurs vers les équipes nationales africaines. Les critères d’éligibilité d’un joueur “binational” ont été assouplis par l’instance faitière du football mondial à son 70è congrès par vote (193 voix pour, contre 1). Si certaines mesures sont devenues souples d’autres demeures complexes. Récemment, l’exemple latent avec Ismail Jakobs, convoqué en septembre par Aliou Cissé, il a rejoint la tanière au mondial. Avec lui des soucis administratifs ont été réglés rapidement.

Convoqué, comme remplaçant, il a tout suite gagné sa place sur le coté gauche. Il a surpris bon nombre de sénégalais en montrant du caractère et de la personnalité. Le constat est le même pour Iliman Ndiaye, Sény Dieng, Nicolas Jackson entre autres. Noah Fadiga, Moussa Niakhaté et Bouna Sarr ont manqué le rendez-vous à cause de blessure.  Abdou Diallo était impressionnant à la can en devenant champion d’Afrique. La liste est loin d’être exhaustive. Les dirigeants ont du travail à faire, dans le sens où, leur apport est jusque là bénéfique, contribuant énormément au bons résultats de l’équipe nationale.